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L’image que je vous présente ici n’est pas de mon fait. Je l’ai découverte au détour du fil d’un compte social de Marcel Lebrun : professeur émérite, conseiller technopédagogique, à Université catholique de Louvain. Si vous ne le connaissez pas encore, je vous encourage vivement à découvrir son travail.
Une image vaut parfois bien plus que mille mots. Celle-ci me semble particulièrement éclairante. Au départ, Marcel Lebrun parlait de l’hybridation. Pour faire simple, le discours tant à éclairer les “pratiquants” quant à la posture à adopter face à cette situation pédagogique assez neuve impliquée par notre situation sanitaire. Son constat, que je partage, était que si l’hybridation pouvait induire une pédagogie nouvelle, elle n’est malheureusement pas utilisée à bon escient. En effet, bien souvent, les séquences à distance semblent impliquer un retour ardent de la transmission des connaissances, plutôt que de leur construction. Si l’on analyse les pratiques, on se rend compte que les cours s’enchainent tantôt à la maison, tantôt en présentiel dans un processus de juxtaposition peu efficace. Ces cours mis côte à côte enlèvent la part de l’acteur principal : l’apprenant. Celui-ci se retrouve dans ce contexte que l’on sait inefficace : le vase que l’on remplit.
Marcel Lebrun préconise le mélange des activités et interactivités à distance qui prépareront celles réalisées en salle de cours. L’image qu’il associe à son discours est d’une lisibilité déconcertante :
Cette image résume avec une grande efficacité ce que j’essaye d’insuffler dans les pages de ce site, même si l’hybridation n’est pas au centre de mes sujets. Il me semble que l’image peut être transposée pour l’utilisation des TICE en général. Lorsque j’accompagne les enseignants, je les pousse à considérer le numérique comme un outil et non une fin en soi. Un outil qui s’intègre harmonieusement dans les pratiques de classe avec une horizontalité des apprentissages. Les cours d’informatique cloisonnés dans des périodes de cours spécifiques où l’enseignant déverse son savoir sont clairement inefficaces.
Tout cela me fait penser aussi au modèle SAMR et à la représentation qu’on lui associe fréquemment : la piscine. Si vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir ce modèle ici.
Il est évident que je n’ai pas le talent, l’expérience et les connaissances de Marcel Lebrun. Je vous intègre donc son message original :